La photo du jour. C'est aujourd'hui le 21ème Sidaction. Créé en 1994, cette manifestation est destinée à collecter des fonds et à informer sur la maladie du Sida.
Ce week-end, les médias se mobilisent une nouvelle fois pour financer la recherche contre le sida et l'aide aux malades. Et rappeler qu'il ne faut pas banaliser cette maladie : le nombre annuel de nouvelles infections ne diminue toujours pas.
72 heures de mobilisation, 21 médias partenaires, 3 000 bénévoles : impossible d'échapper au Sidaction 2015, qui débutera le 27 mars prochain. L'édition 2014 avait permis de collecter dix-sept millions d'euros.
Comment a été réparti l'argent récolté en 2014 ?
68 % des fonds collectés ont été alloués à des missions d'aide aux malades et de recherche :
- à la recherche scientifique : 3,7 millions d'euros,
- aux associations d'aide aux malades et de prévention : 3,4 millions d'euros,
- à des programmes d'aide dans les pays en développement : 4,4 millions d'euros.
Les 32 % restants ont été répartis ainsi :
- aux frais de collecte : 4,2 millions d'euros,
- aux frais de fonctionnement : 1,3 million d'euros.
Le sida, où en est-on en France en 2015 ?
Les grandes avancées thérapeutiques ne doivent pas banaliser cette maladie qui se transmet par voie sexuelle lors de rapports non protégés et par le sang.
150 000 Français vivent avec le VIH.
- 30 000 personnes seraient porteuses du virus sans le savoir et peuvent contaminer leurs partenaires.
- Le nombre annuel de nouvelles infections, s'il reste stable depuis 2007, ne diminue pas. Plus de 6 200 personnes ont ainsi découvert leur séropositivité en 2013, selon le bilan publié par l'Institut national de veille sanitaire (InVs) le 24 mars dernier. 69 % d'entre elles sont des hommes.
- Les moins de 25 ans représentent encore 13 % des découvertes de séropositivité. A lire aussi : Journée contre le sida : 1/3 des étudiants n'utilisent pas le préservatif
- Le retard au dépistage reste important : 25% des découvertes de séropositivité en 2013 étaient tardives, selon l'InVS. Ce sont les personnes de plus de 50 ans (36 % ) et les hommes hétérosexuels, nés en France (34 %) ou à l'étranger (39 %), qui sont les plus concernés par ce diagnostic tardif.
Comment faire un don
- Par téléphone : composez le 110 (accès gratuit à partir de tous les opérateurs)
- En ligne sur le site www.sidaction.org
- Par courrier : en adressant votre chèque à Sidaction - 228, rue du Faubourg-Saint-Martin - 75003 Paris
- En participant aux animations régionales organisées partout en France.