- md56 a écrit:
- Gavrilo Princip
Description de cette image, également commentée ci-après
Gavrilo Princip après plusieurs mois à la prison de Theresienstadt.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gavrilo_Princip
L'image m'a aidée à le trouver......
eh bien voilà Martine
La 1ère guerre mondiale de 1914 a débuté à cause de l'assassinat de François Ferdinand et de sa femme a Sarajevo par ce Gavrilo Princip
Le « suicide de l'Europe »
Cet événement, dans le contexte de relations internationales tendues de cette période, conduisit le gouvernement austro-hongrois à déclencher le 28 juillet 1914 - le jour des 20 ans de Princip - une « guerre préventive » qui se mua bientôt en guerre européenne puis mondiale, rapidement dénommée la « Grande Guerre », en raison des systèmes d'alliance liant les puissances de l'époque : la Serbie s'appuyant sur la Russie, laquelle était alliée à la France et au Royaume-Uni. L'Autriche-Hongrie était pour sa part alliée à l'Allemagne, première puissance européenne (laquelle était alliée à l'Empire ottoman).
Tout commence à Belgrade, capitale de la Serbie, où le chef des services de renseignements, le colonel Dimitrievitch, manipule une organisation secrète terroriste,
La Main noire. Celle-ci prône la réunion de tous les Slaves du Sud (on dit aussi
Yougoslaves) autour de la Serbie, principal état slave des Balkans. A l'étranger, elle encourage des mouvements politiques comme le mouvement
Jeune Bosnie, dont fait partie Princip.
L'assassin et ses complices sont des jeunes gens originaires de Bosnie-Herzégovine. Cette ancienne province ottomane, dont Sarajevo est la capitale, était devenue un protectorat de Vienne avant d'être formellement annexée par l'Autriche-Hongrie le 5 octobre 1908.
Pour faire avancer leur cause, Princip et cinq amis, dont un Bosniaque musulman, projettent de leur propre initiative d'assassiner un haut fonctionnaire autrichien. Mais quand ils apprenent l'arrivée à Sarajevo de l'héritier du trône d'Autriche, ils se disent qu'il fera encore mieux l'affaire.
L'archiduc (51 ans) visite Sarajevo en qualité d'inspecteur général des forces militaires.
Une première alerte a lieu le matin quand une bombe tombe près du cortège officiel. Elle rebondit sur la capote de la voiture de l'archiduc et blesse un officier de la voiture qui suit. Son auteur, Gabrinovitch, est arrêté. Un peu plus tard, l'archiduc et son épouse se rendent à l'hôpital pour visiter le blessé mais leur chauffeur se trompe d'itinéraire, emprunte une ruelle et doit aussitôt s'arrêter pour revenir sur le boulevard principal.
Princip, qui se trouve opportunément à proximité, joue le tout pour le tout et tire deux coups de revolver sur la voiture. L'archiduchesse est tuée sur le coup. François-Ferdinand décède au bout de dix minutes. L'assassin est arrêté et rejoint en prison son ami ainsi que plusieurs complices présumés.
La mort tragique de l'archiduc François-Ferdinand de Habsbourg et de son épouse Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg, émeut l'opinion publique européenne, même si les victimes n'étaient guère connues et encore moins populaires. Mais l'empereur François-Joseph 1er les appréciait moins que quiconque.
Les policiers autrichiens montrent d'emblée un lien entre les assassins et la Serbie. Il apparaît dès lors raisonnable à l'ensemble des chancelleries européennes que Vienne punisse celle-ci. Personne n'imagine qu'un conflit local entre le prestigieux empire des Habsbourg et la Serbie archaïque puisse déraper...
La situation dérape
Le comte Berchtold, ministre austro-hongrois des Affaires étrangères, est impatient d'en finir avec l'agitation serbe et, le 4 juillet, sitôt acquises les preuves de l'implication serbe dans l'attentat de Sarajevo, il envoie un émissaire à Berlin pour obtenir l'appui de l'empereur allemand Guillaume II.
Mais l'empereur François-Joseph 1er et le comte Tisza, Premier ministre hongrois, ne veulent à aucun prix de complications. La dynastie des Habsbourg a tout à y perdre de même que les Hongrois de l'empire, qui doivent faire face aux revendications des autres minorités : Tchèques, Polonais, Serbes, Italiens, Roumains etc.
Pour cette raison, il s'écoulera quatre semaines avant que Vienne adresse un ultimatum à Belgrade. Entre temps, l'émotion sera retombée et les Russes auront eu le temps d'afficher leur solidarité avec les Serbes.