Bravo Jovany c'est bien ce joli monastère
Monastère d'Osogovo
Niché dans le fond d'une vallée à 850 m d'altitude, ce monastère remonte au XII
e s.. Il serait le fait du moine Théophane qui, cinquante ans après la mort de saint Joachim, édifie un premier temple pour y déposer les ossements du saint. Théophane sera le premier higoumène (père supérieur) du monastère à l'époque du roi byzantin Manuel Comnène (1143-1180). Au XIV
e s., les rois serbes renforcent le monastère, qui devient un centre monastique de plus en plus important et visité par les plus illustres personnages de l'époque. En 1585, un violent tremblement de terre détruit une grande partie du complexe monastique. Le monastère traverse une période de difficultés financières, mais il reste un haut lieu culturel et spirituel. Au XVII
e s., il connaît de nouveau une vie monastique très active et ses finances sont saines lorsque, en 1690, les troupes du général Piccolomini se déploient dans la région. Lors de cet épisode de la guerre turco-autrichienne (1683-1718), les bâtiments du monastère sont détruits et les biens pillés. Pendant un siècle et demi, le monastère restera quasiment en ruine. Le mérite de sa résurrection revient à une riche personnalité de Kriva Palanka, Hadži Stefan Begligdžija, qui, mettant à profit ses bonnes relations dans les deux communautés religieuses, obtient la permission d'édifier d'abord une mosquée, puis un monastère sur l'emplacement de l'ancienne église de 1585. La construction de l'église dédiée à saint Joachim va durer de 1847 à 1851, celle du cloître et des habitations jusqu'en 1905. Elle présente trois nefs, douze coupoles, trois absides et, dans sa partie ouest, un porche voûté en forme de tour. La plus vieille des deux églises, Sainte-Marie-Bogorodica, sera un temps transformée en mosquée avant de redevenir église.
Hébergement. Il est possible de dormir sur place, mais il faut réserver par téléphone au +389 33 37 50 63. Demandez à un quelqu'un d'appeler pour vous (avant la fin d'après-midi, à cause des prières). Le monastère dispose de 80 lits répartis entre un bâtiment moderne (600 MKD/personne) et l'ancien quartier des moines (300 MKD). Aucun repas n'est proposé, mais possibilité de se faire la cuisine sur place (venir avec ses provisions). Ici, contrairement aux hôtels qui se chargent des formalités administratives, il est nécessaire de se faire enregister au commissariat de Kriva Palanka. Le monastère affiche souvent complet en été, notamment autour du 29 août, où est célébré saint Joachim Osogovski
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Bravo encore Jovany ça n'a pas traîné